Historique du couvent des Minimes de Beauregard-l'Evêque

 

 

 

Le bourg de Beauregard-L’Evêque est situé en plein cœur de la Limagne, entre Clermont-Ferrand et Thiers. Dès le Moyen-Age, le château de Beauregard fut la résidence d’été des évêques de Clermont, ce qui lui valut l’appellation de Beauregard-L’Evêque.

 

Le couvent des Minimes (ordre religieux italien fondé par Saint François de Paule) situé sur cette commune est actuellement la propriété de Monsieur et Madame Jean-Paul Prulière qui en ont hérité, en 1988. A partir de la Révolution de 1789, ces bâtiments prirent le nom de Mirabeau, l’acquéreur de l’époque étant un grand admirateur du révolutionnaire. De nombreux propriétaires se succédèrent jusqu’aux arrières grands-parents des propriétaires actuels.

 

Ces bâtiments ayant été transformés en usage agricole ont subi d’importants dommages et, après deux années de nettoyage, une association s’est créée en vue d’aider les propriétaires dans la sauvegarde de cet important patrimoine régional. L’association se nomme « Les Amis de Mirabeau ».

 

Edifié au XVIème siècle, à la demande de l’évêque de l’époque Guillaume Duprat, fils du chancelier du roi François Ier, ce couvent présente encore actuellement un ensemble prestigieux, malgré les tribulations de son histoire ; classé « Monument Historique » depuis 1908, il est, en France, le seul couvent de Minimes intégralement conservé.

 

L’évêque de Clermont, envoyé par le Roi en Italie, pour siéger au Concile de Trente, fut séduit par les splendeurs de la Renaissance italienne. A son retour en Auvergne, il souhaita que le couvent de Beauregard, où il avait installé les Minimes, soit le reflet de cette splendeur : ses largesses, particulièrement pour la chapelle, transformèrent celle-ci en véritable mausolée ; un magnifique jubé recouvrait l’entrée de la crypte où reposaient le cœur et les entrailles de l’évêque. Ce jubé, vendu au début du XXème siècle à un collectionneur se trouve dans le parc d’une propriété près de Saintes.

 

L’importance des dommages subis par ces bâtiments fut un obstacle pour réaliser, jusqu’à ce jour, une restauration complète de un ou deux éléments de l’ensemble. En effet, avant restauration, il y avait à assurer une sauvegarde générale, aussi les travaux ont été réalisés en pointillé, pour parer au plus urgent. 

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